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Édition 2023 (3 au 7 juillet 2023)
L’école aura lieu en présentiel, à Valence (Drôme), à l’Esisar, une école d’ingénieur·e·s du groupe INP, et est organisée par les deux laboratoires LCIS et CNRS/Verimag
Parmi les nouveautés cette année:
- un keynote réalisé par un intervenant industriel local
- une table ronde organisée par le laboratoire LCIS.
Les frais d’inscription comprennent le logement, les salles et les repas de midi, ainsi que l’apéritif du premier soir.
Comment venir
L’adresse de l’école est:
Grenoble INP - Esisar, UGA
50 rue Barthélemy de Laffemas - CS 10054
26902 Valence Cedex 09
Valence a une gare TGV mais si vous arrivez à Valence Ville il est plus simple de prendre un bus pour l’école. Lien vers le site des transports en commun de Valence/Romans.
- Gare de Valence ville vers l’Esisar (arrêt “IUT” sur le campus “Briffaut”): se diriger vers le “pôle bus”, 5 min à pied. Au pôle Bus, prendre le C2 direction Briffaut, arrêt IUT, et l’école est ensuite à 5 min.
- Gare de Valence TGV vers l’Esisar: pas de choix, il faut passer par le centre ville: trajet en TER vers la Gare de Valence Ville, ou alors le bus intercitea vers Pôle Bus.
– L’adresse de votre hébergement pour les nuitées: Hôtel Atrium
Hôtel Atrium
20, rue Jean Louis Barrault
26000 Valence (France)
Programme
Les salles:
- les cours auront lieu dans l’amphi D030 (bâtiment D rez de chaussée) et rediffusés sur zoom si les orateur·rice·s acceptent. CODE 514910
- le keynote sera diffusé ici-zoom
- les TP/TD de l’après midi auront lieu en salle (TBD)
- les repas seront pris en salle C080.
Lundi 3 juillet 2023
- 10h-12h Les impacts environnementaux directs et indirects du numérique Jacques Combaz (Verimag) slides papier1 papier2
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Abstract : Les technologies numériques ont fait une apparition relativement récente dans les débats publics sur les questions environnementales, probablement parce qu’elles portent en elles l’image d’une industrie propre voire immatérielle. Les impacts environnementaux du cycle de vie du matériel nécessaire à nos usages numériques (souvent qualifiés d’impacts directs) commencent à être bien documentés, en particulier dans le champ académique. Ces travaux montrent au contraire que les impacts environnementaux du numérique sont comparables à ceux d’autres activités reconnues comme très polluantes, telles que le transport par exemple. Le numérique ne peut donc pas échapper à la question de la réduction de sa propre empreinte environnementale, en particulier de son empreinte carbone dans le contexte de réduction des émissions de gaz à effet de serre fixé par l’accord de Paris. Face à ce constat, l’industrie du numérique, les politiques publiques, mais aussi une partie des chercheurs en informatique, mettent en avant les bénéfices environnementaux que le numérique permettraient déjà et à l’avenir dans différents secteurs (transport, bâtiment, agriculture, énergie, etc.). La transition numérique serait même un « accélérateur de la transition écologique ». Quels sont les effets environnementaux indirects du numérique ? Peut-on les analyser, les anticiper ? L’exposé fournira des éléments de compréhension des impacts environnementaux directs et indirects du numérique, principalement issus de la recherche académique.
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13h30-16h30 Après-midi : TP: consommation du numérique, Kevin Marquet (INSA de Lyon) archive
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18H en amphi D030 Programmation par contrat dans les logiciels avioniques critiques certifiés : stratégie, bénéfices, risques, bilan. Keynote, François Brun, Thales group. Exposé “keynote” suivi d’un apéritif.
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Mardi 4 juillet
- 9h-12h Sécurité logicielle et matérielle Marie-Laure Potet et Laurent Mounier slides partie 1, slides partie 2
- Résumé: Dans ce cours nous étudierons les différentes problématiques liées au développement de code sécurisé, brique de base indispensable pour donner des garanties sur les applications sensibles. Un focus sera mis sur du code bas niveau embarqué (C, assembleur) et les différentes techniques d’attaques en lien avec la gestion mémoire. Nous étudierons en particulier les différents modèles d’attaquants, les faiblesses liées aux environnements de développement (langage, compilateur) et les protections possibles. Nous étudierons aussi les différentes techniques d’analyse de code utilisées. Une ouverture sera faite sur les techniques d’attaques physiques, en lien avec les hauts niveaux de certification Critères Communs. Ce cours sera accompagné d’exemples et exercices et d’un TP (cf plus bas)
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Bio: Marie-Laure Potet est professeur à Grenoble INP/Université Grenoble Alpes. Elle a développé depuis de nombreuses années une activité d’analyse de code pour la sécurité au laboratoire Vérimag, en particulier dans le cadre de l’analyse de binaire et des attaques par injection de fautes, en collaboration forte avec le CEA (plate-forme Binsec du LSL, co-encadrement de thèse avec le Cesti/LETI). L’outil principal utilisé est l’exécution symbolique. Elle a participé, ou participe, à de nombreux projets dans ce domaine, en particulier actuellement dans les projets Arsène et Secureval du PEPR Cybersécurité.
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13h30-16h30 Après-midi : TP illustrant les aspects attaques/défenses sur du code et permettra, entre autres, de mettre en place une attaque par buffer overflow. Archive – il faudra installer ghidra)
- Le off : suggestion guingette url
Mercredi 5 juillet
- 9-12 Reproductibilité des résultats et génie logiciel empirique coordination Olivier Barais, univ Rennes; interventions : Mathieu Acher (Prof Insa, IUF) & Paul Temple (univ Rennes) . Cours matin slides, TP après midi x+y+z ressources de P. Temple
- Abstract : L’une des principales promesses des logiciels est qu’un résultat obtenu par une
expérience (par exemple, une simulation) puisse être reproduit avec un degré
élevé de concordance.
La recherche de la reproductibilité a un impact sur différents domaines
scientifiques, prend différentes formes et nécessite de rendre toutes les
données et le code disponibles de manière que les calculs puissent être
exécutés à nouveau avec des résultats identiques.
Dans ce cours, nous passerons d’abord en revue les terminologies (par exemple,
reproductible vs réplication vs répétition), les outils de base (par exemple,
les systèmes de version, les “build systems”, les gestionnaires de paquets, les
“notebooks”), et les techniques (par exemple, les tests automatisés,
l’intégration et le déploiement continus, la gestion de la configuration) liés
à la science reproductible.
- 13h30 - 16h30 suite VM sur ce lien Par la suite, nous programmerons une fonctionnalité relativement simple dans différentes variantes et démontrerons que de nombreux facteurs (y compris les langages de programmation, les versions de bibliothèques, les compilateurs, les types de variables, la gestion de l’aléatoire, etc.) peuvent avoir un impact sur le résultat final. Grâce à cet exercice, nous souhaitons présenter et discuter des techniques logicielles, des méthodologies et des outils que les développeurs ou les scientifiques peuvent utiliser pour aborder et atténuer les problèmes de reproductibilité, en espérant que cela conduise à des résultats plus robustes et plus généraux.
- Bio: Mathieu Acher https://www.mathieuacher.com/ est professeur à l’INSA Rennes et membre de l’Institut Universitaire de France. Son thème de recherche principal est la variabilité logicielle et les systèmes hautement configurables comme le kernel Linux ou les chaînes de traitements scientifiques. Pour explorer un large espace de variants, il s’intéresse à la combinaison des techniques de sciences du logiciel et d’intelligence artificielle, comme le raisonnement logique, l’apprentissage automatique, ou les grands modèles de languages.
- Bio: Paul Temple est maitre de conférences à l’Université de Rennes. Il a obtenu sa thèse en 2018 en étudiant le problème de prédiction de performances des systèmes configurables tout en y ajoutant une dimension supplémentaire qui est l’ensemble d’entrées à fournir à ces systèmes. Tout ceci notamment en utilisant du machine learning. Il a poursuivi cette thématique de recherche durant son post-doc à l’UNamur, Namur, Belgique sous la supervision de Gilles Perrouin et de Patrick Heymans.
Le off : soirée libre, suggestion de concerts gratuits en centre ville.
Jeudi 6 juillet
- 9h-12h Introduction à la programmation par contraintes Marie Pelleau, univ Côte d’Azur slides
- Résumé: La programmation par contraintes s’attache à résoudre des problèmes fortement combinatoires, exprimés à l’aide de relations logiques (les contraintes), portant sur des variables dans des domaines fixés, souvent finis. Chaque type de contraintes est dotée d’un algorithme de propagation, qui élague autant que possible les domaines des variable sans perdre de solutions. Les solveurs appliquent ces propagateurs tant que c’est possible, puis effectuent des choix (affectation d’une valeur à une variable, réduction d’un domaine) et itèrent le processus. On sait aujourd’hui résoudre des familles de contraintes assez larges (cardinalité, graphes, mots, géométrie…). Dans ce cours, je présenterai les notions principales du domaine (contraintes, domaines, consistance, propagation, heuristiques) puis je montrerai les liens entre la programmation par contraintes, et l’interprétation abstraite.
- 13h30-16h suite
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Bio: Marie Pelleau est maître de conférence en informatique à Université Côté d’Azur, dans l’équipe MDSC du laboratoire i3s. Son thème de recherche principal est la programmation par contraintes. Elle s’intéresse à la résolution de contraintes dans le continu et aux liens entre les contraintes et la vérification (interprétation abstraite, modèle checking).
- Le off: balade canaux, rdv parc Jouvet, pour la balade numéro 2 de ce lien à 18h.
Vendredi 7 juillet
- 9h-12hDu Test Logiciel à la Validation Intelligente des Systèmes Autonomes Arnaud Gotlieb, Simula Research Lab, Norway. slides
- Résumé: Le test logiciel est un aspect crucial du dévelopment des logiciels qui est malheureusement trop souvent négligé en tant que sujet de recherche à part entière. Dans ce cours, nous montrerons que le test des logiciels peut aussi être lui aussi formel et qu’il représente une formidable opportunité de recherche pour l’intelligence artificielle digne de confiance. Par ailleurs, la validation des systèmes autonomes devient aujourd’hui un champ d’application considérable des méthodes et techniques de test logiciel.
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Bio: Prof. Arnaud Gotlieb est un chercheur de Simula Research Laboratory en Norvège où, depuis 2011, il se consacre au dévelopement de méthodes intelligentes de validation des logiciels. Après avoir été directeur du centre de recherche collaborative Certus, dédié à la validation et vérification du logiciel, il se consacre maintenant à l’IA digne de confiance en dévelopant des méthodes pour tester la robustesse de modèles d’apprentissage automatique et des méthodes de raisonnement qualitatif pour l’explication de scénarios de véhicules autonomes. Il est en pariculier le coordinateur du projet Horizon Europe AI4CCAM qui vise à déveloper l’IA digne de confiance pour la voiture autonome. page à Simula, page à rennes
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13h30-15h30 suite
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Table ronde enjeux de l’intelligence artificielle, organisée et animée par Arnaud Gotlib et des e-c du LCIS. 15H40-16h30 (prévisionnel)
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(fin à 17H garantie)
Quelques adresses à Valence, par A. Baudet, doctorant LCIS
Bar/pub :
- Le malvern (plutôt tranquille)
- Le Zanzibar (ambiance un peu plus alcoolisée)
- Les bars de la place Latour Maubourg (très étudiant ou after-work)
- Le Place 2 Beer (au moins c’est pas loin)
- Les Zythonautes (très cool mais un peu loin)
Endroit sympa où se poser :
- Sur le champ de Mars (le parc Jouvet ferme assez tôt)
- Le parc Girodet (même les Valentinois ne connaissent pas alors que c’est super sympa comme endroit)
Restaurant : Ça va dépendre des goûts…
- Pisolino
- Bistrot Burger
- La table des Jeannes
- Le Saint-George
- Le Shalimar
- Le Cèdre
- La Mamounia
- La Santa Maria
Comité d’organisation
- Laure Gonnord (Grenoble INP, ESISAR, LCIS, Valence)
- Oum-El-Kheir Aktouf (Grenoble INP, ESISAR, LCIS, Valence)
- David Monniaux (CNRS, Verimag, Grenoble)
Pour plus d’information concernant l’EJCP23, vous pouvez écrire à l’adresse générique: ejcp2023@univ-grenoble-alpes.fr (partie financière/inscriptions) ou à laure.gonnord@esisar.grenoble-inp.fr pour les renseignements d’ordre plus organisationnel ou scientifique.